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« Best of » des réponses suite à l’enquête de convivialité dans les milongas

Une enquête sur la convivialité dans les milongas a été réalisée par une équipe de Tangopostale durant le mois de Février 2014. Des questionnaires ont été distribués et le même questionnaire a été mis en ligne sur ce

Les réponses obtenues ont été les suivantes:

Sur le site « dans le sol »:

– réponses des tangueras: 52

– réponses des tanguéros: 41

Reçues par le groupe Tangopostale: à peu près autant.

Soit en tout environ 180 réponses.

Les questionnaires sur ce site ont été visités 780 fois (et ont reçu 93 réponses – soit un taux de retour de 12%, ce qui n’est pas si mal).

Les résultats de cette enquête ont été publiés sur ce site durant le mois d’Avril 2014 par 7 comptes rendus (visualisés en moyenne chacun 250 fois !!) détaillés, réalisés par Michel Joly, qui a fait un gros travail pour fournir les réponses sous une forme attractive.

Aujourd’hui il m’a parru intéressant de sélectionner les meilleures, ou du moins les plus représentatives, de vos réactions.

C’est ce que vous trouverez dans la compilation ci dessous.

Je vous souhaite une bonne lecture !

Claude Gosselin

Nota: les questions ne sont pas reprises, mais les réponses sont suffisamment explicites!

  • Pour moi, la danse est un moment de partage dans lequel ce qui compte est l’osmose entre les partenaires et la musique, tout en respectant l’espace autour de soi
  • Il est inadmissible que les hommes puissent penser que les femmes ‘osent’ ou n’osent pas’.
  • J’ai toujours invité tant que j’étais dans une phase intense d’acquisition. Ainsi ai-je pu gagner de l’efficacité et du temps en identifiant rapidement les abrutis. Je ne suis jamais restée assise, sauf à le souhaiter. Les femmes doivent aussi être actives pour se faire inviter. Tout se conquiert. Idem pour les hommes. Toutefois, on voit trop souvent dans les bals les hommes se comporter en grossiers maquignons et faire le tour de la piste pour jauger le physique et l’âge des femmes comme du bétail. Insupportable. Je refuse toute invitation de tels profils.
  • J’ose inviter, et des fois je le fais, tout en avouant que pour moi c’est plus agréable d’être invitée. Je peux inviter aussi quand je vois des messieurs trop timides autour de moi.
  • …on repère les vieux loups qui s’empressent d’inviter les jeunes tangueras pour leur donner « le cours ». Ce qui est rigolo, c’est de voir les autres vieux loups se pousser des coudes pour eux aussi « essayer » les nouvelles.
  • De nombreux tangueros m’ont clairement dit qu’ils préféraient faire leur choix eux-mêmes. L’un d’eux est même allé jusqu’à dire qu’il n’avait aucune envie de danser avec des « charrettes » et pour cela préférait donc choisir.
  • …une fois sur la piste j’avoue m’être régalée. Je pense que la complicité, le plaisir partagé comptent énormément. Il faut admettre qu’il y a des personnes avec qui tu t’entends et d’autres avec lesquelles le courant ne passe pas.
  • Mais je suis encore plus gênée quand il accepte en soufflant ou en tirant la tête
  • …ça n’est jamais un moment agréable, mais on s’en remet!!!
  • Le côté « je me prends au sérieux » est insupportable. Milieu pas très enjoué d’ailleurs, faut aimer la complexité de la Danse et la musique pour persister…
  • Je  fais l’expérience avec 3 danseuses-guideuses et entre nous c’est très détendu car chacune aide l’autre dans le rôle de guideur et de guidée, et ceci avec une complicité bienveillante ; les femmes qui guident le font souvent avec l’intelligence et la finesse que leur donne leur expérience de femme
  • C’est rare que je me fasse inviter par une femme, mais je suis ravie quand ça m’arrive ! De temps en temps je danse aussi avec une amie qui souhaite apprendre à guider, c’est amusant de se retrouver des deux côtés du miroir
  • …c’est très doux ! moins brutal qu’avec certains hommes qui nous prennent pour des marionnettes ou pire des balais
  • …car c’est différent et plus complice et sans ambiguïté et cela nous donne un peu d’autonomie pour les moments ou les morceaux sont irrésistibles et les cavaliers blasés
  • …la danse c’est le mouvement, le bien être du corps et qu’importe si c’est une femme ou un homme!
  • La convivialité ne se force pas, c’est la qualité d’une relation qui s’établit quand les personnes se sentent bien, considérées, respectées mais surtout et simplement intégrées. L’attention aux autres est primordial, parler à quelqu’un est la première phase d’intégration, ensuite inviter devient simple et naturel.
    Les femmes doivent aussi y mettre du leur, quand elles restent dans leur coin, sans bouger, sans parler à personne, elles n’envoient pas le signal d’avoir envie de danser. Les femmes les plus invitées savent se placer au bon endroit, sur le trajet des tangueros!!
  • Dans les codes d’invitation actuellement en cours chez nous, il faut aussi que la femme soit plus active. Elle doit éviter de s’assoir dans un coin et d’attendre en regardant plus ou moins dans le vague, ne pas hésiter à se déplacer et se poster dans des endroits de circulation ( bar, entrée -sortie ) et ne pas  se sous estimer sur son niveau. Les espagnoles sont beaucoup moins passives que nous et le cabeceo ne se pratique pas là-bas non plus
  • Lorsqu’une femme discute avec quelqu’un, un homme de surcroit, il est rare qu’elle soit en attente d’être invitée par quelqu’un d’autre que cet homme. Trop souvent je dois faire face à la décision de « que faire » : je discute avec quelqu’un et un homme vient interrompre ma conversation, me prend le bras et me dis « tu danses » ? Non, ça ne se fait pas.
  • …les hommes parfois aussi se déplacent et se contentent de tendre la main, comme s’ils se saisissaient d’une pomme dans un étalage, sans même parfois la regarder.
  • La convivialité c’est aussi ce que l’on apporte soi même. J’ai réalisé depuis longtemps que plus on apportait, plus on recevait, que ce soit dans la vie et forcement dans le tango argentin. La bueno onda d’une milonga, d’un festival, se ressent assez vite, elle dépend de nous tous-toutes. Par un comportement humain ouvert, social, modeste, guidé par un esprit d’échange, nous pouvons changer, transformer et rendre plus positive l’ambiance de ces rencontres. Pour ma part je suis toutefois globalement satisfait dans les milongas, j’y trouve des personnes avec qui il fait bon discuter, échanger, danser, rire. J’y ai de bons et bonnes ami(e)s et bien sûr, ça parait incontournable, j’y croise des gens qui ne m’intéressent pas, que je trouve méprisants, hautains, prétentieux. Ils-elles sont rares, ils savent ou comprennent en principe ce que je pense d’eux / d’elles. J’imagine également que d’autres fois c’est peut-être moi qui dérange ?  Ainsi chacun(e) prend son chemin tango, moi j’ai choisi celui de la convivialité, du contact, et je m’y trouve bien.
  • Je ne danse pas sur une musique qui peut mettre en difficulté la personne
  • …mais j’assume mes limites et/ou j’essaie  de rester poli, respectueux, et courtois. En conclusion il y a très peu de personnes avec qui je ne danse pas, volontairement.
  • …je me plais plus en ayant un comportement égalitaire normal. Les femmes sont heureuses et c’est beaucoup mieux pour nous quand les femmes sont heureuses.
  • Ce n’est pas une question de niveau mais de tempérament, d’éducation, d’inhibition, de relâché,…
  • …je pense que si une danseuse ne veut pas danser avec moi, aucune nouvelle règle ou méthode ne pourra l’obliger à le faire !
  • Tout d’abord, nous sommes dans un cadre de loisir populaire et non pas dans une entreprise ou une académie. Le cadre associatif devrait être convivial. Malgré tout le tango est un petit échantillon de la société dans laquelle nous évoluons avec tous ses aléas. Hélas.
  • Lorsque j’invite, c’est un engagement de ma part, c’est aussi l’espoir d’une rencontre sympathique, alors quand la dame refuse il y a quelque chose qui se brise.
  • …la gêne est passagère et l’on s’en remet.
  • …à la fin de la milonga, je cherche simplement à savoir si le refus est définitif
  • Il est plus vexant d’avoir le sentiment qu’on vous fait une faveur par obligation mais qu’on n’en a pas vraiment envie.
  • Si la tanguera est une fille intelligente et femme de réflexion, elle expliquera les raisons du refus. Si elle est « bestiote » elle dira « non » sans explication et je la laisserai à son manque de savoir vivre et d’intelligence.
  • les rares fois où cela se produit, c’est parce qu’elle a une raison : douleur au genou, remis les chaussures de ville, les copines attendent pour le covoiturage,…
  • Un « non » court et sec peut gêner n’importe qui, mais si elle explique la raison (fatigue souvent) ça ne me gêne pas du tout, surtout si elle vient m’inviter après.
  • En premier lieu, c’est le niveau de danse que je vais évaluer en la voyant danser, ou parce que j’en ai un bon souvenir, mais pas seulement! Je vais supposer sa « dansabilité » aussi par son attitude, sa posture physique, sa façon de se tenir assise (est-elle avachie?), sa façon de marcher pour aller au bar par exemple (elle peut être magnifiquement belle, si elle marche voûtée les jambes écartées, c’est mort!).
  • Je peux vous résumer ce qu’un jour une très bonne danseuse m’avait dit pour justifier son refus de danser avec moi : En fait au niveau ou elle était arrivé et au vu de ce qu’elle avait investi, elle pensait qu’elle ne pouvait plus danser avec n’importe qui. Et ayant l’habitude de danser avec des danseurs d’exception elle ne pouvait pas gâcher ces bons souvenirs avec le premier venu. Vexant ? et pourtant quelque part, paradoxalement je peux le comprendre ! Depuis, j’hésite à inviter les très bonnes danseuses, et je n’invite jamais mes profs.
  • Alors n’hésitez pas proposez des tandas et des musiques non pas forcément alternatives, je n’aime pas le mot, mais simplement incitatives, rythmiques, qui demandent un peu plus de place pour danser c’est à dire après 1h du matin, les filles aiment çà et n’hésitent pas à nous inviter pour bouger. Se cantonner au slow tango c’est accepter la tradition….des femmes assises.
  • Cette problématique est, quelque part, le reflet de l’aspect sociétal du rapport homme-femme, ça évoluera, mais très très lentement d’autant plus que le tango est issu d’une culture « macho ». Le tout est de prendre beaucoup d’aspects au deuxième degré, d’avoir de l’humour et de ne pas se prendre au sérieux. Peut-être ne faut-il pas trop non plus « victimiser » les danseuses infortunées, essayons aussi de bazarder notre égotisme.
  • Le niveau est important bien sûr, mais savoir si la tanda a été agréable pour la partenaire l’est peut-être plus encore! Quelle angoisse de se séparer avec un « merci » sans sourire, chaleur ou paroles, sans connaître le ressenti de la danseuse. Si elle a envie d’être réinvitée, il faut qu’elle le fasse savoir. Si je ressens une indifférence, je n’oserai plus l’inviter.
    Il y a, bien sûr, celles qui nous évitent, ou que l’on évite, donnant ainsi l’impression de transparence. C’est terrible, et j’ai parfois l’impression d’être « faux cul ». Il faudrait pouvoir être agréable et chaleureux tout en expliquant qu’on ne désire pas, sur le moment, danser avec elle. Difficile !
  • Puanteur, versatilité, prétention, sexisme, tenue inadéquate, chemise mouillée, Question de principe. A ce titre, il y a des codes vestimentaires à rappeler. Les femmes sont toujours soignées. Les hommes doivent faire de même
  • Ayant été débutante avec des débutants, je me souviens des difficultés rencontrées de guidage et parfois des maladresses qui peuvent avoir des répercussions physiques (traumas dos suite à sorties d’axe, brutalité du guidage). L’hésitation du débutant finit aussi par gâcher le plaisir sur une tanda quand on a déjà un certain niveau de tango. Je me souviens aussi d’avoir encouragé des débutants en leur temps en dansant avec eux plusieurs fois, ces derniers ont tôt fait de vous oublier dés lors qu’ils progressent oubliant même la simple courtoisie de dire « bonjour » quand on s’est déjà croisé plusieurs fois.
  • Il m’est arrivé de refuser une seule invitation dans ma vie.  Une personne qui te défait le dos en trois fois quatre mouvements, et qui en plus est coléreux et agressif.  Malheureusement il me tourne autour, mais s’il réitère son invitation je prendrai le temps de lui expliquer la raison de mon refus.  Si tu entends dire que l’on m’a vu avec des pansements, c’est que ma réponse n’est pas bien tombée.  Je rigole !
  • Je ne refuse que quand je suis épuisée et que le danseur en question est quelqu’un qui secoue sa partenaire. Si c’est un débutant qui ne sait que marcher mais le fait sans chercher à imiter les maestros, je ne refuse jamais, ou alors après la 3ème invitation.
  • Le refus d’une invitation est soit guidée :
    par une fatigue personnelle au bout de 4 h de danse donc manque d’écoute, par une posture de danse d’un tanguero avec lequel il s’est avéré des douleurs lors de précédentes danses (pieds, dos, bras),
    par des critiques au cours de la tanda ..
  • On devrait tous, hommes ou femmes, accepter les refus et la frustration avec le sourire!
  • Lorsque je refuse de danser c’est parce que j’ai déjà « testé » et que j’ai détesté. Donc je refuse de manière directe et ferme pour ne pas avoir à recommencer  (car je n’aime pas refuser !!!). Si c’est seulement pour cause de fatigue ou de carnet de bal déjà rempli je dis la vérité mais je me débrouille pour aller chercher l’éconduit plus tard dans la soirée ou un autre jour.
  • Je me situe dans l’état d’esprit que le tango est une danse sociale…, que chacun a à partager cette musique, et pour nous femmes, découvrir des interprétations différentes de la musique en plus de la découverte d’autres guidages, d’autres abrasos. C’est peut-être une richesse que nous avons par rapport aux hommes.
  • Les danseuses « extérieures » se font bien plus souvent invitées que des danseuses débutantes toulousaines qui sortent pourtant souvent et dans différents endroits. Sûrement l’attrait de ce qui est exotique et/ou inconnu …
  • Il y a trop souvent, pendant les cours, mais aussi parfois en milonga, des hommes qui ne sentent pas très bons de la bouche ou sur eux. Il serait intéressant de rappeler l’idée de la boîte de Tic-Tac qu’utilisent les argentins, mais aussi de l’hygiène comme marque de respect des autres. Les fumeurs n’en sont pas dispensés …  Je suppose qu’il doit y avoir des femmes également concernées par cette « mesure ».
  • La question de l’invitation est complexe parce qu’elle touche aux capacités relationnelles et à l’image de soi et des autres.
    Chez les hommes, il doit y avoir la peur du rejet et du jugement de la femme (peur de ne pas être à la hauteur), et du coup, le besoin de sécurité (choisir celles que l’on connaît déjà et avec qui ça marche bien).
    Il y a aussi ceux qui viennent à la milonga chercher une partenaire de vie; et ceux qui courent après « l’idéal féminin », et ceux qui ont des critères précis (parfois revendiqués à mi-voix).
    Bref, pour la femme qui veut danser (malgré le surcroit de femmes), il faut aller inviter et le faire à bon escient.
    Savoir quels sont les hommes qui acceptent d’être invités, serait pour nous qui invitons d’une grande aide…
  • Si la fille est débutante et qu’elle danse le tango avec le buste en arrière, c’est excessivement fatigant pour le tanguero,  et le ressenti est quasiment nul pour pas dire négatif. Dans ce cas, il arrive que cette même fille vienne m’inviter une deuxième fois, et là c’est NON.
  • Si une femme a envie de danser avec moi, il y a des chances que cela se passe bien. Et puis, on peut toujours faire ce petit cadeau à un autre être humain.
  • Au pire une tanda dans la souffrance, c’est pas le drame de ma vie. Au mieux, un délicieux moment.
  • Par principe, si une femme m’invite, je ne refuse jamais quel que soit son niveau, sa tête ou son aspect; le tango est une danse complice. Je suis honoré qu’une fille m’invite
  • Ca me fait mal de voir une fille assise toute la soirée
  • En France, le simple fait qu’une femme ait l’initiative d’inviter un homme est encore une attitude de caractère, ça mérite un OUI
  • Il n’existe pas vraiment de débutantes. Certaines danseuses avec quelques heures sont plus agréables que d’autres qui dansent depuis 20 ans. Je n’aime pas voir des danseuses rester assises. En fait, je ne m’occupe absolument pas du « niveau » de la danseuse pour l’invitation. Comme c’est moi qui guide, il m’est facile de m’adapter aux possibilités de la danseuse afin de danser en harmonie
  • Parce qu’elles ne le seront pas toujours et que parfois on se régale d’avantage avec une débutante qui va  mettre toute sa concentration à suivre le danseur plutôt qu’une danseuse qui a suivi des années de cours et qui essaye à tout pris de réciter les pas qu’elle a appris ! Sans doute aussi une petite satisfaction personnelle de l’ego paternaliste !
  • Désolé pour ceux qui pensent que le tango est une activité de personnes « triées » mais, de ma relativement jeune expérience, on y trouve la même proportion de gens insupportables qu’ailleurs !
    Il y aura toujours des vieux pervers pour n’inviter que les jeunettes, d’autres pour n’inviter que les bonnes danseuses et des abrutis qui se fichent des autres sur la piste. La proportion de ces derniers, pouvant influer sur la circulation du bal, étant vaguement semblable à Toulouse, à Tarbes, à Madrid ou ailleurs.
    En ce qui concerne la convivialité, signifiant ici l’invitation des femmes, c’est plus compliqué car, de mon point de vue (de mâle), je comprends qu’une danseuse puisse dire non à une invitation (c’est elle qui souffre lorsqu’il y a incompatibilité de danse!) mais je me vois difficilement dire non à une demande directe sans raison sérieuse sous peine de me sentir mal à l’aise, d’où ma préférence pour la mirada+cabeceo.
    Pour que les danseuses soient plus invitées, il faut peut-être améliorer le contact entre les gens: avant le bal (auberge espagnole) et dans les clubs/asso avec des sorties de groupe pour que les personnes se rencontrent et se (re)connaissent.
  • Toutes ces solutions sont artificielles et ne changent rien au fond du problème .Si les hommes continuent de foncer sur la danseuse de leur choix dès le début de la tanda, les femmes ne participeront pas au choix et ce n’est pas une tanda qui changera la donne.
  • L’invitation part d’un désir partagé….et cela on ne peux pas le provoquer artificiellement
  • …les danseuses n’osaient pas danser avec un porteur d’écharpe car cela signifiait aux yeux des danseurs inconnus, qu’elles n’étaient pas invitées et donc supposées « mauvaises » danseuses, (remarque d’un groupe d’espagnols)
  • Je serai assez d’accord pour le retour des taxi boys, rémunérés bien entendu et formés pour que cela se passe au mieux, mais également, que chaque cavalier présent invite ne serait-ce qu’une seule tanda avec une inconnue permettrait de mieux faire tourner le bal.
    Et pour finir, expliquer à ces dames qu’il faut parvenir à ne pas attendre, être à l’aise et rayonnante pour qu’ils soient confiants et motivés à venir nous chercher.
  • En ce qui concerne les tandas, je pense que trois Tangos, Milongas ou Valses permettent de dynamiser le bal.  Si tu t’entends bien avec ton partenaire, une tanda de quatre est superbe, mais il faut penser à tout le monde.  Les dimanches nous allons à une Practica à Pau, dans laquelle les dernières 45 minutes ce sont les filles qui invitent. Eh bien, quand Gilbert met la musique il passe seulement 2 tangos pour que les filles aient la possibilité d’inviter plus de garçons.
  • Je trouve que la mirada fait partie du folklore du tango et il serait dommage de l’éliminer, mais comme tout le monde ne sait pas le pratiquer, les autres façons d’inviter son les bienvenues. Personnellement j’aime la mirada et el cabeceo.
  • Surtout pas !! Je n’aime pas ce code argentin… j’ai l’impression d’être en vitrine sur un étal de commerçant !!…
  • Rien n’est plus flatteur qu’un homme qui se lève, se dirige vers vous, et vous adresse franchement la parole pour vous inviter avec courtoisie
  • En raison des problématiques de vision, je n’ai pas mes lunettes sur le nez lors des milongas !…
  • En Martinique, pendant la période de Carnaval, existe un bal où seules les femmes sont déguisées et… méconnaissables, où seules les femmes peuvent inviter les hommes qui ne sont pas déguisés, ni masqués… Le résultat est cocace, imaginez !
  • Selon moi, ce qui manque souvent dans les festivals ou bien les encuentros, c’est des lieux d’échanges et conviviaux à proximité de la piste, car le placement en rang d’oignon, optimal n’est pas une configuration propice à la communication. C’est par la conversation que tombent les peurs et que la danse devient possible, car la danse pour la danse … bof
  • Un regret : dans certaines milongas, les hommes passent plus de temps au bar que sur la piste.
    Il me semble qu’il existe un délit de faciès (rides !). La danse, elle, n’a pas de rides ! et la complicité non plus!
  • Les tangueras doivent comprendre que se faire désirer c’est bien mais que pour simplement danser il faut qu’elles assument leur volonté et qu’elles laissent leur ego au vestiaire et annonce la couleur sur leur niveau.
  • Il faudrait refaire le monde! Il y a de fait une dissymétrie, si l’esprit est léger tous les moyens sont bons comme un bonjour ou un sourire
  • Ces solutions sont artificielles. La pire étant l’écharpe blanche qui est rapidement identifiée (à tort ou à raison) par les extérieurs comme désignant les gens qui ne sont pas capables d’inviter sur leurs propres qualités de danse (Je l’ai déjà entendu plusieurs fois). Et globalement, le côté obligatoire de ces solutions est franchement insupportable. C’est le moment d’aller au bar ou fumer une clope. Idem, seules les plus gonflées saisissent cette opportunité, en plus du reste, et pas les autres. Donc ça ne règle pas leur problème.
  • Tout est bon pour échanger davantage mais il me semble qu’organiser des milongas où tout le monde invite serait la solution. Et pourquoi pas un festival de l’invitation libre? Je suis sûr qu’il aurait du succès. Et dans un premier temps, bien évidemment, des tandas de 3 danses qui dynamisent les invitations.
  • La mirada dans une salle peu éclairée tient de la performance !
  • La mirada, le cabeceo: Apprendre à le faire, et tout devient plus facile. Ne pas se plaindre quand une danseuse n’a pas dansé avec nous dans un bal, ne pas aller lui poser 200 questions, laisser la liberté aux autres…
  • Pour le cabeceo ou la mirada, ça pose deux problèmes. Quand il y a confusion, c’est très dur pour la femme et également, je n’ose plus faire des sourires à mes copines car elles vont croire que je les invite alors que ça n’était pas encore le moment et que j’avais une autre danseuse dans mon esprit.
  • Nous dansons le tango argentin mais nous ne sommes pas tenus de respecter les règles en vigueur en Argentine. (Règles qui sont souvent des légendes transmises par quelques voyageurs!)
  • Impossible de créer la moindre convivialité si l’éclairage ne permet pas de s’identifier à distance du premier coup d’oeil; qu’on se connaisse ou pas. A plus forte raison si on ne se connaît pas! La danse ça doit aussi être vu, même si on la vit de l’intérieur!
  • Il m’arrive souvent d’inviter et il m’arrive bien entendu de prendre quelques « râteaux ». Mais bon, qui ne tente rien n’a rien et risque de passer la soirée à « faire tapisserie »! Autant dans ce cas rester chez soi dans ses charentaises!
  • Danser le tango est un grand plaisir, mais l’ambiance des milongas suscite souvent un grand déplaisir. Parfois on doit se satisfaire de danser une ou deux tandas par milonga faute d’être invitée; Le comportement des danseurs peut être très irritant : ne vous saluent pas, vous ignorent alors qu’ils vous connaissent depuis longtemps… on devrait  leur rappeler que la politesse n’engage nullement à faire danser toutes les personnes que l’on connaît. Les milongas paraissent souvent plus l’exposition de son talent ou de sa séduction qu’un lieu de partage et de convivialité, hélas!!
  • Je n’ai jamais dansé à Toulouse. Je danse à Tarbes et à Pau, et j’invite depuis le début. Je suis assez déprimée d’entendre les femmes se plaindre de ne pas être invitées. Je pense que les femmes peuvent prendre leur envie de danser en main. Nous ne devons pas attendre que les hommes changent. Ils seront bien obligés de s’adapter s’ils veulent danser avec nous. La plupart d’ailleurs n’attendent que ça!
  • En fait l’invitation est rarement unilatérale; souvent, on se choisit tous les deux! Mais je préfère inviter parce que je viens pour danser, et je vais choisir ma danseuse du moment en fonction de la musique du moment. Pendant la cortina, je repère dans mon environnement proche (ou je me place près d’elles…) les danseuses potentielles que j’aimerais inviter et aux premières mesures, selon le rythme de la musique, je me décide pour telle ou telle danseuse; et elles aussi ! Je vais même à repérer à l’avance les tandas de valse (que j’adore danser) pour cibler ma danseuse et être sûr de ne pas me la faire « souffler » !
  • Parce que c’est dans la nature du mâle de courtiser la femelle…. Et les femmes aiment être courtisées! même pour la danse. Mais je suis pour instaurer régulièrement des « quart d’heure » américains ou des « tandas » où ce sont les femmes qui invitent. Mais il faut que cela soit géré par une communication appropriée et surtout ménager la susceptibilité des femmes.

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  • Par souci d’égalité : cf Desproges « je suis pour l’égalité des sexes…d’ailleurs je prendrai les mesures moi-même »
  • Ca me parait être une survivance d’un monde caduque. Et pourtant si on veut comme certains le souhaitent maintenir le Tango dans ses années « folkloriques » 1920, 30 ou 40 alors in faut en accepter les caractères machistes aussi. Je soulève là une contradiction qui me parait grave et dont tout le monde s’accommode.  Personnellement je me range plutôt dans la modernité du Tango et il me semble que l’invitation femme va de soi. C’est ce qu’on appelle en politique la parité ou la réciprocité.
  • Il est difficile de répondre sans précision sur ce que l’on entend par « invitation ». Par exemple, se lever au début d’une tanda et se diriger d’un pas décidé vers la table d’une danseuse pour l’inviter ostensiblement est un manque total de courtoisie et de respect: la femme doit pouvoir refuser sans gêne, et sans causer une gêne pour l’homme qui l’invite. La pratique argentine de la mirada et du cabeceo résout parfaitement cette difficulté, mais est hélas trop peu pratiquée. Je suis personnellement très mal à l’aise pour inviter lorsque une femme, ou certaines femmes, ne donnent pas la possibilité d’accrocher leur regard (je ne parle pas ici de celle qui le détourne pour ne pas donner suite à une sollicitation).
  • Je m’en fous, j’ai toujours la possibilité de décliner et ne m’en priverai pas. Mais de toute façon, ça ne se décrète pas.
  • Il suffit qu’ils ne soient plus sexués
  • Le problème des femmes assises n’aura pas de solution tant qu’il n’y aura pas la parité. Dans ce contexte, celles qui tirent le mieux leur épingle du jeu ne sont pas les plus jeunes ni les plus belles, mais celles qui veulent vraiment danser et qui s’investissent dans le jeu de la séduction, qui sont attentives, qui vous regardent, qui vous font sentir qu’elles ont envie de danser avec vous. Celles là, elles danseront et n’ont pas besoin d’aller inviter les cavaliers à leur table.
  • Les questions sur la mirada, le cabeceo, etc… laissent entrevoir un poids à mon avis excessif des « traditions ». C’est une ornière dans laquelle s’est enfoncé l’enseignement du tango argentin, tout au moins en France. On retrouve ça dans d’autres domaines, c’est vieux comme le monde. Quand on a perdu contact avec le fond des choses, on se met à s’accrocher aux apparences, aux traditions, aux usages…on se retrouve dans un musée poussiéreux, avec des ayatollahs, des musiques sclérosées, des rituels figés. Reprenons contact avec ce qui est essentiel dans le tango et que la créativité retrouve sa place. S’il est une chose fondamentale du tango c’est que le tango n’a pas été « révélé » par un prophète, il est le fruit de la créativité de milliers de danseurs. Personnellement, sauf quelques rares fois, je trouve les bals de tango dans lesquels j’ai été d’une grande tristesse, et d’une certaine violence. En particulier quand je vois beaucoup de personnes (dames surtout) rester sur la touche sans pouvoir danser. Merci d’avoir lancé cette enquête pour faire évoluer les choses.
  • La circulation est un problème partout. D’un côté les bulldozers tout terrain, et de l’autre les « maestros » toujours prêts à épater avec leurs derniers acquis. Parfois danser relève du parcours du combattant.
  • Je crois que les organisateurs devraient intervenir quand ils voient des couples utiliser un espace tel qu’ils dérangent tout le monde.
  • Je verrais même d’un bon œil que l’on indique sur les flyers éventuels: Nous respectons les règles de comportement des milongas et les gens qui ne les acceptent pas peuvent rester chez eux.
  • Je trouve que les maestros n’insistent pas suffisamment sur le sujet. Il est vrai que faire les figures complexes qu’ils enseignent, dans un bal et ne pas gêner les autres tangueros tient de la performance. Les organisateurs et associations devraient insister sur ce problème.
    Il me semble difficile de mettre la convivialité d’une milonga en équation. Elle dépend de l’accueil des organisateurs, de la modestie des participants. Il faut respecter les autres. La convivialité elle est dans le cœur…elle ne se décrète pas. Quelques tangueros(as) imbus de leurs capacités de danseurs (danseuses ) se comportant sans tenir compte des autres, gâchent facilement un moment qui devrait être une fête.
  • Le DJ peut avoir un rôle à jouer s’il fait un peu l’animateur avec son micro; les DJ devraient s’arroger plus d’initiative dans l’animation de la milonga au lieu de mettre le PC et de s’en aller danser. La réciprocité pourrait ainsi être rappelée, encouragée et imposée dans le quart d’heure. Mais bien d’autre chose aussi par exemple s’ils sont fan d’un style de musique, pourraient ils donner quelques mots sur les références et les caractéristiques. Mais bon …, n’importe qui est un peu DJ ici…
  • Les professeurs devraient expliquer le bal dans leurs cours mais c’est aux organisateurs de mettre en scène la milonga, sa convivialité, sa musique, sa circulation.
  • Je trouve que, et plus particulièrement dans les milongas toulousaines, certains professeurs locaux et de la région s’évertuent à danser toujours avec les mêmes cavalières. Dans une logique commerciale ou narcissique ces couples pratiquent leurs démonstrations dans le couloir extérieur d’une milonga, alors qu’à ma connaissance ces pratiques devraient se faire dans la partie centrale de la piste de danse, voire ne pas se faire s’il y a trop de monde. Je ne vous dis pas lorsque certains danseurs (euses) d’un niveau débutant ou intermédiaire essayent de faire comme nos maestros locaux en faisant un gancho par ci, un gancho par là, et de plus non guidé…. Vous n’êtes pas sans savoir non plus que tout cela existe dans notre ville rose. Un peu moins dans d’autres régions françaises.  Cordialement. Et Bravo, votre démarche est courageuse. Je crois tout simplement que vous devriez nous apprendre à aimer les autres avant de s’aimer soi-même. Sacré programme. Amicalement à tous les membres de votre association.

Commentaires de la publication précédente:

tanguero61

mer, 26/11/2014 – 20:45

Nous avons appris le tango argentin en couple (mariés dans la vie) avec un total de 15000km/an pour se rendre dans les lieux des milongas stages et cours tango argentin sur une période de 7/8 ans.

Maintenant les déplacements sont moins importants depuis 5/6ans et sont motivés surtout pour ce rendre dans les lieux de milongas toujours aussi éloignés (250km aller/retour minimum).

Nous avons le reflexe de danser ensemble les 3/4 heures de milonga pour repartir ensuite chez nous.

On nous fait souvent la réflexion pourquoi ne pas changer de partenaires pendant les milongas et bien plusieurs raisons:

– Plusieurs années ont été consacrées à l’apprentissage du tango argentin valses et milongas il est donc logique de profiter à 2 de ces acquits sans se prendre la tête et se consacrer uniquement au plaisir de danser.

– Une fois acquises la technique guidage etc… nous trouvons plaisant de ne pas avoir à s’en préoccuper dans notre danse (ça coule tout seul en harmonie sur le tempo de la musique).

– Nous pouvons maintenant sans esprit démonstatif dénoncé ici et là en savourer chaque titre de toutes les tandas jusqu’à l’épuisement phisique par saturation mal de pieds de l’un ou de l’autre.   

– Une tanda d’un compositeur précis (ex Calos Di Sarli) ne passe qu’une fois en soirée  et certaines tandas sont plus entrainantes que d’autres je trouve dur de danser avec un/une partenaire sur invitation alors que nous pourions danser chaque tanda avec le/la partenaire de son choix.

– Il y a une quinzaine d’année le tango argentin débarquait en France avec peu d’adhérents et relativement accessible financièrement pour tous j’avoue que malheureusement le tango argentin devient un  Business en France tout comme à BA qui organise des soirée tango à 200€/personne.

– Espérons que le tango argentin ne devienne pas trop élitiste même si il en prend le chemin …..

– Ce constat nous fait pencher depuis quelque temps sur un comportement de consommateurs plus qu’un comportement de participants à la vie associative

Bon courage à vous

Amurado

ven, 28/10/2016 – 23:38

Bonjour, faire 15 000 Km par an pour danser avec la même partenaire, je n’en vois pas beaucoup l’intérêt, autant se mettre un bon CD de tango et danser dans son salon avec un peu de Champagne, ce sera toujours moins cher que le carburant !

Amurado

jeu, 17/12/2015 – 18:50

  • « Les questions sur la mirada, le cabeceo, etc… laissent entrevoir un poids à mon avis excessif des « traditions ». C’est une ornière dans laquelle s’est enfoncé l’enseignement du tango argentin, tout au moins en France. On retrouve ça dans d’autres domaines, c’est vieux comme le monde. Quand on a perdu contact avec le fond des choses, on se met à s’accrocher aux apparences, aux traditions, aux usages…on se retrouve dans un musée poussiéreux, avec des ayatollahs, des musiques sclérosées, des rituels figés. Reprenons contact avec ce qui est essentiel dans le tango et que la créativité retrouve sa plaece 

voila un texte pris un peu plus haut qui doit émaner de quelqu’un qui n’a pas bien compris ce qu’est le Tango, je suis surpris que personne ne lui ai répondu sur le fond.

Le Tango c’est avant tout une tradition avec ces codes et ses règles qui permettent à l’homme et à la femme de pouvoir s’exprimer librement, comme un terrain de foot ou un dojo, on ne peut pas séparer ou modifier les règles sans perdre l’essentiel.

C’est un tout à prendre ou à laisser, vouloir modifier les règles et les codes pour les adapter à ses propres limites c’est vraiment se prendre pour le centre du monde.

Votre place n’est certainement pas en Milonga, mais plutôt dans un bal musette, vous pourrez danser comme vous voulez sans autres invitations que de chercher une partenaire quelconque sans vous ennuyer à faire une demande explicite et discrête avec un cabécéo.

L’élégance et la finesse ne sont pas des aspects du savoir vivre équitablement répartis.

Cricou

ven, 25/12/2015 – 10:19

Personnellement je trouve mirada et cabeceo injustement décriés car souvent confondus, mal compris et gloabalement trop peu utilisés par les femmes.

Pendant la cortina, la mirada (le regard) est à la disposition de l’homme et de la femme, permettant à chacun(e) de faire savoir son désir de danser avec l’autre. Si l’un et l’autre, en sont d’accord (ce qui se marque par une légère prolongation de l’échange de regard), le cabeceo (petit signe de tête) vient confirmer aux futurs danseurs leur entente.

Ceci peut se faire pendant la cortina mais dans ce cas, chacun ignore encore la musique qui sera proposé par le DJ (dont bien peu hélas l’annoncent ou alors tradivement). Pour ma part il m’arrive donc d’attendre les premières notes pour me décider, au risque de ne pas pouvoir inviter l’une des danseuses avec lesquelles j’aurais souhaité les partager.

En France hélas, faute d’une bonne pratique de la mirada, nous devons fréquemment nous déplacer vers une danseuse et l’inviter sans avoir l’assurance que cela lui fait plaisir et lui rendant plus difficile de refuser alors qu’avec la mirada il lui aurait suffit de ne pas arrêter son regard si elle n’a pas envie de danser ou de répondre à cette invitation.

Toutes les traditions ne sont pas bonnes à conserver, celle-ci si !

Elle n’est pas responsable de certains comportements masculins qui relèvent d’un mcachisme qui, lui, est bel et bien suranné et réservé, dans nos contrées tout au moins, à quelques pitoyables dinosaures.

Amurado

dim, 30/10/2016 – 20:49

Pour répondre à Cricou, il est bien évident que si l’on veut connaitre la musique avant de danser on risque de rester sur sa faim car beaucoup d’autres danseurs auront fait une invitation préliminaire au choix que vous auriez fait, en général, les bonnes danseuses sont invitées en priorité sur les autres moins expérimentées.

A mon point de vue, si on va en milonga en célibataire, on doit être capable d’inviter la partenaire de son choix avant de connaitre la musique qui sera jouée, ce sont les risques calculés du parfait milonguero qui saura tout danser, dans cette configuration c’est la rencontre avec la partenaire qui est importanet et pas la musique qui ne sert qu’à donner une ambiance à celle-ci.

Pour celui qui souhaite danser sur un type de musique qu’il affectera, il aura intérêt à venir accompagné de la danseuse de son choix ou alors sera suffisament connu pour que la partenaire idéale attente patiemment son invitation, là on la joue à fond grandiose, les nanas attendent avec angoisse d’être invitée par le mec qui n’invite que sur telle musique et pas une autre. La classe !

Si la musique est prioritaire, il vaudra mieux l’écouter dans son salon tranquilou sans avoir à se préoccuper de savoir quand et comment inviter.

Cricou

lun, 31/10/2016 – 09:25

Bonjour Amurado

Mon commentaire portait essentiellement sur les codes d’invitation.

Sur la question de la musique, j’ai écrit il m’arrive PARFOIS d’attendre les premières notes, je n’en fais pas une règle !

Dans une milonga portègne 22h-4h, si j’ai pris le parti de rester jusqu’à l’ultime tanda (celle, qui vient après la dernière annoncée et apporte quelque surprises à savourer), je n’ai pas les jambes? ni la tête d’ailleurs, pour tout danser. Alors oui, PARFOIS, j’hésite entre pause, empanada et danse et je laisse la musique et les regards qui me sont adressés (ou pas), m’aider à décider. Cette souplesse me convient bien.

Et comme ce n’est pas dans mes idées de ne danser qu’avec les meilleures danseuses, cela ne me pose AUCUN problème.

Je ne me reconnais pas dans votre commentaire, ce qui ne m’empêche pas de le trouver pertinent …

Amurado

mar, 15/11/2016 – 15:02

Bonjour Cricou, je n’avais pas lu le « parfois » c’est un peu pour cela que j’ai réagis, même si je ne danse pas qu’avec les meilleures danseuses, j’essaie quand même de ne pas danser avec des débutantes si belles soient elles, le plaisir de danser nécessitant un long apprentissage, il est bien normal de souhaiter en profiter avec des partenaires ayant une bonne expérience et souvent il faut se décider très vite et avant les premières notes de la tanda.

Patrick Dupré (non vérifié)

lun, 09/10/2017 – 21:53 Je trouve que la personne qui a écrit le texte plus haut a parfaitement raison ; De vouloir garder le vieux Tango et vouloir imposer l’ensemble de ses côdes en France est une hérésie.Pourquoi s’accrocher au passé avec une danse d’avenir???? Le tango est une danse formidable. Pourquoi ? pour la simple raison qu’il y a un énorme potentiel de création et réellement d’improvisations. Malheureusement pour pouvoir avoir accés à cette création il faut en etres capable. Me suis un jour faché avec l’un de mes ancien prof Tango que j’avais connu il y a 9 ans à mes débuts. Dans ses cours il préchait la créativité et l’improvisation et en fin de compte depuis 10 ans, lors de ses petites démos dans des spectacles organisés, réalisait toujours la même chrorégraphie que je connaissait depuis 10 ans. Le Tango évolu beaucoup, musique alternatives et Abrazo ouvert. Si il y a encore beaucoup d’élèves à s’inscrire dans les cours c’est grace au vidéo de tango de scène. Ce n’est pas un regard dans une milonga traditionnelle ou les danseurs font une tronche pas possible qui vas motiver les gents à prendre des cours . Et effectivement les Hayatholas existent malheureusement. Accrochés aux tangos des années 40, tango de ma grand mère. Tango Pépé Mémé. Les profs de tango n’évolus pas, ils sont accrochés à leur école, et n’ont pas le temps ou n’ont pas la motivation de progresser. Quand il y a un prof dans une milonga c’est pour draguer des éléves. Ils ont perdu le plaisir de danser Tango. Pas moi. Je progresse en permanence. et je ne veux pas à m’emmerder à faire une école de danse Tango . Je suis un papy de 70 ans; Je danse depuis l’age de 10 ans, 35 ans de danses de salon, sportive et latine. Depuis 9 ans je danse que le Tango. Et je peu témoigner que le Tango est au dessus de toutes les autres danses. Je retourne rarement, dommage, en danse de salon , avec une partenaire tango uniquement pour pouvoir danser tango sur des musicalités autres que celle du Tango? Pas facile de danser tango sur un slow. Je vous invite à essayer. Car j’en ai marre d’avoir les éternelles rengaines du tango triste etc etc . Mes partenaires ont toujours la banane accrochée sur leur visage pendant les tendas que je passe avec elles.